Archiv für Oktober 2007

Charles Baudelaire

Mittwoch, 31. Oktober 2007

Der französische Dichter und Essayist Charles-Pierre Baudelaire gilt als Urvater des Symbolismus und Begründer der modernen Poesie. Er lebte von 1821-1867 überwiegend in Paris und wurde von seiner Familie wegen seiner rebellischen Lebensweise enterbt. An seinem ersten und einzigen Gedichtband „Les Fleur du Mal“ (Die Blumen des Bösen) arbeitete er mehr als 30 Jahre. Als er verlegt wurde, fiel er sofort unter die Zensur; viele Texte wurden verboten.

Baudelaire stilisierte die widersprüchliche Zerrissenheit der menschlichen Seele. Seine vollendet schönen Sprachwerke schweben zwischen Spiritualität und Animalität, zwischen Spleen und Ideal und stellen sich immer wieder selbst in Frage. Sie sind umgeben vom Leitbegriff der „Ästhetik des Hässlichen“. Baudelaire selbst hüllte sich in den Mantel der Melancholia und litt darin sehr kunstvoll. In seinem durchaus lesenswerten Essay „Baudelaire“ rügte ihn der französische Philosoph Jean-Paul Sartre gerade dafür. Baudelaire übersetzte als Erster Edgar Allan Poe ins Französische. Er gilt heute als einer der bedeutensten französischen Dichter.

Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!

Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir;
Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige;
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige…
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!

Charles Baudelaire (1821 – 1867)
Übs.: Die Blumen schauern, da die Stunden nahn*

L’Albatros

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vaste oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme ils est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirne qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

Charles Baudelaire (1821 – 1867)
Übs.: Oft fangen die Matrosen zum Vergnügen*

(M)eine Interpretation des „L’Albatros“ findet sich hier.

Le mort joyeux

Dans une terre grasse et plaine d’escargots
je veux creuser moi-même une fosse profonde,
où je puisse à loisir étaler mes vieux os
et dormir dans l’oubli comme un requin dans l’onde.

Je hais les testament et je hais les tombeaux;
plutôt que d’implorer une larme du monde,
vivant, j’aimerais mieux inviter les corbeaux
à saigner tous les bouts de ma carcasse immonde.

Ô vers! noirs compagnons sans oreille et sans yeux,
voyez venir à vous un mort libre et joyeux;
philosophes viveurs, fils de la pourriture,

à travers ma ruine allez donc sans remords,
et dites-moi s’il est encor quelque torture
pour ce vieux corps sans âme et mort parmi les morts!

Charles Baudelaire (1821 – 1867)
Übs.: Ich will in fetter Erde voller Schnecken*

Le vampir

Toi qui, comme un coup de couteau,
dans mon cœur plaintif es entrée;
toi qui, forte comme un troupeau
de démons, vins, folle et parée,

de mon esprit humilié
faire ton lit et ton domaine;
– Infâme à qui je suis lié
comme le forçat à la chaîne,

comme au jeu le joueur têtu,
comme à la bouteille l’ivrogne,
comme aux vermines la charogne
– maudite, maudite sois-tu!

J’ai prié le glaive rapide
de conquérir ma liberté,
et j’ai dit au poison perfide
de secourir ma lâcheté.

Hélas! le poison et le glaive
m’ont pris en dédain et m’ont dit:
„Tu n’es pas digne qu’on t’enlève
a ton esclavage maudit,

Imbécile! – de son empire
si nos efforts te délivraient,
tes baisers ressusciteraient
le cadavre de ton vampire!“

Charles Baudelaire (1821 – 1867)
Übs.: Du, die wie ein Messerstoß*

(M)eine Interpretation von „Le vampir“ findet sich hier.

__________
* Da ich formlosen Übersetzungen von Gedichten nichts abgewinnen kann, verweise ich auf die Übertragungen von Monika Fahrenbach-Wachendorff. Die sind nicht immer glücklich, aber immerhin reimt es sich und man erahnt, worum es geht. Da diese aber noch unter Copyright stehen, kann ich sie hier nicht einstellen, deshalb zitiere ich jeweils den ersten Vers, so dass du selbstständig googlen kannst, wenn du dich für dafür interessierst. Einfach den gesamten Vers in Anführungszeichen in die Suchmaske eingeben, et voilà!

Arthur Rimbaud

Dienstag, 30. Oktober 2007

Jean Nicolas Arthur Rimbaud war ein französischer Dichter, der 1854 in Charlesville in den Ardennen geboren wurde und 1891 in Marseille starb. Er ist heute hauptsächlich wegen seiner dramatischen, erotischen Beziehung zu Paul Verlaine bekannt, der ihm nach einem Streit in die Hand schoss und dafür zwei Jahre ins Gefängnis ging. Rimbaud, der bereits als Siebzehnjähriger Texte zum verrückt Werden schrieb, gab daraufhin das Schreiben auf und setzte sich nach Afrika ab. Interessant ist aber nicht nur seine Biographie, sondern vor allem sein ausschließlich lyrisches Oeuvre. In temperamentvollen, fein stilisierten Gedichten brechen sich unglaublich starke, geradezu irre Affekte bahn. Bekannt sind neben dem Strophengedicht „Le bateau ivre“ (Das trunkene Schiff) vor allem die „Illumination“ (Lichtbilder) und „Une saison en enfer“ (Eine Zeit in der Hölle) im vers libre.

[audio:rimbaud1.mp3]
Le dormeur du val

C’est un trou de verdure où chante une rivière
accrochant follement aux herbes des haillons
d’argent, où le soleil, de la montagne fière,
luit; c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue
et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
dort: il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaÏeuls, il dort. Souriant comme
sourirait un enfant malade, il fait un somme.
Nature, berce-le chaudement: il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud (1854 – 1891)

Le bateau ivre

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
je ne me sentais plus tiré par les haleurs:
des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles
les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J’étais insoucieux de tous les équipages,
porteur de blés flamands et de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages
les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants,
je courus ! Et les Péninsules démarrées
n’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots
qu’on appelle rouleurs éternels de victimes,
dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots!

Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sûres,
l’eau verte pénétra ma coque de sapin
et des taches de vins bleus et des vomissures
me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
de la Mer, infusé d’astres, et lactescent,
dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
et ravie, un noyé pensif parfois descend;

où, teignant tout à coup les bleuités, délires
et rythmes lents sous les rutilements du jour,
plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres,
fermentent les rousseurs amères de l’amour!

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
et les ressacs et les courants : Je sais le soir,
l’aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes,
et j’ai vu quelques fois ce que l’homme a cru voir!

J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques,
illuminant de longs figements violets,
pareils à des acteurs de drames très-antiques
les flots roulant au loin leurs frissons de volets!

J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
la circulation des sèves inouïes
et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs!

J’ai suivi, des mois pleins, pareilles aux vacheries
hystériques, la houle à l’assaut des récifs,
sans songer que les pieds lumineux des Maries
pussent forcer le mufle aux Océans poussifs!

J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides
mêlant aux fleurs des yeux des panthères à peaux
d’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux!

J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses
où pourrit dans les joncs tout un Léviathan!
Des écroulement d’eau au milieu des bonacees,
et les lointains vers les gouffres cataractant!

Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises!
Échouages hideux au fond des golfes bruns
où les serpents géants dévorés de punaises
choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums!

J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants.
– Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
et d’ineffables vents m’ont ailé par instant.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
la mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
montait vers moi ses fleurs d’ombres aux ventouses jaunes
et je restais, ainsi qu’une femme à genoux…

Presque île, balottant sur mes bords les querelles
et les fientes d’oiseaux clabotteurs aux yeux blonds.
Et je voguais lorsqu’à travers mes liens frêles
des noyés descendaient dormir à reculons!

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau,
moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
n’auraient pas repéché la carcasse ivre d’eau;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
des lichens de soleil et des morves d’azur;

qui courais, taché de lunules électriques,
planche folle, escorté des hippocampes noirs,
quand les juillets faisaient couler à coups de trique
les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs;

moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
fileur éternel des immobilités bleues,
je regrette l’Europe aux anciens parapets!

J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur:
– Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t’exiles,
million d’oiseaux d’or, ô future vigueur ? –

Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
toute lune est atroce et tout soleil amer:
L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer!

Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache
noire et froide où vers le crépuscule embaumé
un enfant accroupi plein de tristesses, lâche
un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
enlever leurs sillages aux porteurs de cotons,
ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes,
ni nager sous les yeux horribles des pontons.

Arthur Rimbaud (1854 – 1891)

Précis: Der intentionale Fehlschluß

Donnerstag, 25. Oktober 2007

Précis sind kurze Zusammenfassungen der wichtigsten Thesen und Argumente wissenschaftlicher Fachaufsätze. Die meisten schrieb ich im Grundstudium zu sprachtheoretischen Texten.

Diesmal bespreche ich den Aufsatz „Der intentionale Fehlschluß“ von William K. Wimsatt und Monroe C. Beardsley, darin die beiden Literaturwissenschaftler die Frage nach dem Autor und seiner Intention (Was will uns der Dichter damit sagen?) ad absurdum führen und eine am Text orientierte Analyse/Interpretation propagieren.

Der intentionale Fehlschluß ~ Wimsatt/Beardsley

In ihrem Aufsatz, „Der intentionale Fehlschluß“, beschäftigen sich die Autoren William K. Wimsatt und Monroe C. Beardsley mit der Frage nach der Berücksichtigung der Intention des Autors bei der Beurteilung literarischer Texte. Der Annahme, „um die Leistung des Dichters beurteilen zu können, müssen wir wissen, was er intendierte„, stellen sie eine andere Behauptung entgegen: Die Intention des Autors, sein Entwurf oder Plan, sei 1.) nicht eindeutig erkennbar und 2.) kein wünschenswerter Maßstab der Beurteilung eines literarischen Werkes.
Zu Beginn ihres Textes bringen sie fünf axiomatische Thesen:

  1. Die Annerkennung eines konzipierenden Intellekts als Ursache für ein Gedicht bedeute nicht zugleich die Annerkennung desselben als Wertungsmaßstab für das Gedicht.
  2. Die Intention des Autors, so sie ihr Ziel erreicht, sei textintern, so sie jedoch ihr Ziel verfehlt, textextern aufzuspüren.
  3. Das „Funktionieren“ eines Gedichtes sei unabhängig davon, ob wir dessen Absicht erkennen. Wir hätten nicht das Recht zu untersuchen, welcher seiner Teile intendiert, sprich beabsichtigt ist.
  4. Das Gedicht sei die Antwort eines Sprechers auf eine Situation. All seine Gedanken und Haltungen seien einem dramatischen Sprecher, nicht dem Autor zuzuschreiben.
  5. Die Absicht des Autors scheint wandelbar und dem Autor selbst unklar zu sein.

Im Folgenden lenken die Autoren ihre Aufmerksamkeit der Verantwortung des Literaturwissenschaftlers zu. Jede Aussage über ein Gedicht, das Eigentum der Öffentlichkeit, also der Kontrolle des Autors entzogen ist, würde gleicherweise wissenschaftlich überprüft werden.

Mit der Anführung A.K. Coomaraswamys wenden sich Wimsatt und Beardsley wieder der Frage nach der Beurteilung des Wertes eines Kunstwerkes zu. Mit der Behauptung, es gäbe die Möglichkeit objektiver Kritik, schließen sie an die hirschsche Vision der objektiven Interpretation an.

Im vierten Abschnitt des Aufsatzes (die Abschnitte II und III fehlen in der mir vorliegenden Ausgabe) gehen die Autoren auf den literaturwissenschaftlichen Forschungsbereich der Autorpsychologie bzw. der Biographie ein. Sie treten hier entschieden für die Abgrenzung von poetischen und biographischen Studien ein und weisen auf den Unterschied zwischen textinternen 1.) und textexternen 2.) Hinweisen auf den Sinn eines Gedichts hin, zwischen denen noch 3.) die Hinweise auf den „Charakter des Autors“ lägen. Es sei nicht unbedingt Methode der Intentionalisten, biographische Belege zur Erschließung des Sinns eines Gedichtes heranzuziehen, dennoch würden aus der unterschiedlichen Wahl der Mittel auch unterschiedliche Kommentare folgen. Die Wahl der Hinweise 2.) und 3.), veranschaulicht durch die Beispiele Lowes und Coffin, halten die Autoren Wimsatt und Beardlsey für nicht angemessen, da sie eher vom Ziel wegzuführen scheinen. Sie kommen zu dem Schluß, daß die geistigen Erfahrungen, die ein Gedicht möglicherweise ausmachen, im Gedicht selbst nicht wiedererkennbar sind und auch nicht wiedererkannt werden müssen.

Aus der Diskussion über den Anspielungsreichtum moderner Lyrik heraus entsteht die Annahme, daß die Intention eines Autors nur dann zu erkennen sei, wenn sein Lesestoff bekannt wäre. Sie versuchen am Beispiel T.S. Elliots ihre Behauptung zu verdeutlichen. Die Autorintention bliebe diesselbe, egal ob selbst- oder fremdverfasst. Gerade diese Anspielungen würden die Prämissen des Intentionalismus in Frage stellen. Der „intentionale Fehlschluß“ sei gerade die „romantische Annahme“ der Existenz der Autorintention.

Jun. 2003

__________
Quelle: Wimsatt/Beardsley: Der intentionale Fehlschluß, in: „Texte zur Theorie der Autorschaft“, F. Jannidis u.a. [Hrsg], Stuttgart, Reclam, 2000

Dumbledores sexuelle Vorlieben

Samstag, 20. Oktober 2007


[via: likespring]

Um ehrlich zu sein, habe ich über diese Thematik nie nachgedacht. Albus Dumbledore, der Direktor der Zaubererschule Hogwarts, war in meiner Vorstellung immer asexuell, was wohl an seiner Rolle als graubärtiger Mentor gelegen haben muß. Was Joanne K. Rowling aber gestern bei ihrer Lesestunde des siebenten Harry Potter Bandes in der Carnegie Hall über das Liebesleben des Zauberers enthüllte, hat die Zuhörer überrascht und begeistert: Albus Dumbledore ist schwul. Daran ist an sich nichts weltbewegendes, spannend finde ich eher, wie die Welt nun davon erfährt. Denn im Buch stand das so nicht und wurde allenfalls, mit viel gutem Willen in der Geschichte um seine Jugendfreundschaft zu Grindelwald angedeutet. Eine Männerfreundschaft muß nicht gleich eine schwule Beziehung sein, nicht einmal wenn sie sehr innig ist. Kann aber eben doch; wer weiß das schon…

Jedenfalls antwortete die Autorin gestern auf die Zuschauerfrage, ob Dumbledore, der ja die Liebe für die stärkste Kraft hielt, sich jemals verliebt hätte:
„My truthful answer to you… I always thought of Dumbledore as gay. [ovation] Dumbledore fell in love with Grindelwald, and that added to his horror when Grindelwald showed himself to be what he was. To an extent, do we say it excused Dumbledore a little more because falling in love can blind us to an extend, but he met someone as brilliant as he was, and rather like Bellatrix he was very drawn to this brilliant person, and horribly, terribly let down by him.“

Rowlings Geständnis (war nicht sogar vor kurzem „Comming Out Day“?) ist durchaus einleuchtend und fügt sich wunderbar in die Geschichte ein, auch wenn es selbst nicht Teil der Geschichte ist. Natürlich kann man sich jetzt streiten, ob es hätte Teil der Geschichte sein sollen. Immerhin ist Homosexualität ja nichts für das man sich schämen, mit dem man sich verstecken muß. In diesem Falle finde ich aber gut, dass die Leerstelle im Buch blieb. So kann eben jeder Leser dort nach belieben einfügen, was seine Phantasie ihm erlaubt. Dumbledore war ja in erster Linie Zauberermeister und kein Pionier der Schwulenbewegung – ganz im Gegensatz zu Frau Rowling offenbar: Die Autorin sprach damit, wie in ihren Büchern, ein allgemeines Plädoyer für mehr Toleranz. Mal sehen, was die amerikansichen Fundi-Christen dazu sagen, die ja die Potterbände sowieso schon wegen Glorifizierung der Hexerei aus den Schulbibliotheken bannen wollen. Ich finde den Gedanken an einen schwulen Dumbledore hingegen äußerst reizvoll.

The Leaky Cauldron Fansite mit Transkription der gestrigen Fragestunde, mit einigen anderen Interessanten Antworten, z.B. zum Thema goats.

Scheibenwelt – Aberglaube Mittelalter

Freitag, 19. Oktober 2007

Wenn ich von meinen mediävistischen Studien berichte, gibt es immer wieder Leute, die behaupten, im Mittelalter wären die Menschen abergläubisch gewesen und hätten geglaubt, die Erde sei eine Scheibe. Während ersteres, wie ich inzwischen beweisen kann, nicht nur auf die Menschen im Mittelalter zutrifft, ist letzteres zeitgenössischer Aberglaube, der mit der historischen Realität nichts zu tun hat.

Bereits im ersten Semester meines Studiums kam mir ein Text aus dem 14. Jahrhundert unter, das Naturkundebuch Konrads von Megenburg, in dem sich inmitten einer Schilderung der biblischen Sintflutgeschichte die Federzeichnung eines Schiffes befand, auf dem zwei Augen einen Punkt an Land zu fixieren versuchen. Während das Auge hoch oben am Mast den Punkt ungehindert sehen kann, wird deutlich, dass das Auge auf Relinghöhe durch das Schiff und das Meer hindurchgucken müßte, um es dem Auge im Mast gleichzutun. Die Skizze, die ich hier einstellen werde, sobald ich den Kampf mit meinem Scanner gewonnen habe, zeigt mir deutlich, dass also spätestens im 14. Jahrhundert ein Verständnis für die Kugelform der Erde vorhanden war. Aber auch sonst ist mir während meines gesamten Studiums kein einziger mittelalterlicher Text untergekommen, in dem irgendwer behauptet hätte, die Erde sei eine Scheibe, im Gegenteil. Ich habe mich deshalb immer wieder gefragt, wie meine Zeitgenossen nur auf einen solchen Unsinn kommen können und meine Aufgabe als Mediävist nicht zuletzt auch in der Ausräumung falscher Annahmen gesehen.

Vor zwei Tagen bin ich dann zufällig über einen schon etwas älteren SpOn-Artikel gestolpert, der sich mit der Problematik der mittelalterlichen Scheibenwelt mal etwas näher befaßt und siehe da, Romanist Reinhard Krügers hat sich mit eben derselben quälenden Frage durch ca. 1800 Jahre Wissenschaftsgeschichte gewühlt. Dabei hat er herausgefunden, dass es in der gesamten Zeit tatsächlich drei mittelalterlich (bzw. spätantike) Gelehrte gab, die glaubten, die Erde sei eine Scheibe, während alle übrigen sie für Dummschwätzer und die Erde für eine Kugel hielten. Die Rede ist von Kosmas Indikopleustes, Laktantius und Severianus von Gabala, die aber weder gelesen, noch beachtet wurden, denn seit dem antiken Philisophen Parmenides galt die Kugelform der Erde als bewiesen und wurde auch nicht angezweifelt. Also schlummerten unsere drei Gelehrten ihren Dornröschenschlaf, bis einer von ihnen in der Renaissance um 1540 von einem gewissen Nikolaus Kopernikus erweckt wurde.

Der Astronom hatte nämlich eine bis dahin unerhörte Theorie, deren Neuartigkeit nicht in der Annahme einer sphärischen Erde bestand, sondern in der Annahme eines Heliozentrums, um das die Planeten in Kreisbahnen ziehen. Die Kapitel über die Form der Erde hatte Kopernikus aus dem Standardwerk des mittelalterlichen Astronomieunterrichts, der Sphaera mundi des Johannes Sacrobosco, abgeschrieben, ohne freilich seine Quelle zu benennen. Da er aber Angst vor dem Spott eben jener Gelehrten hatte, die die Erde im Mittelpunkt glaubten, zitierte er auch den polemischen Laktantius, diesmal allerdings namentlich. Er argumentierte gegen seine Kritiker, dass wer sein heliozentrisches Weltbild bezweifle, ebenso dumm sei wie jener Laktantius. Und bereits 20 Jahre nach Erscheinen der Revolutionibus Orbium Coelestium des Kopernikus behauptete der Mediziner Johannes Dryander, die vormodernen Alten hätten geglaubt, die Erde sei eine Scheibe. In der Zeit der Aufklärung galt diese Lüge dann schon als Tatsache und wird bis heute von vielen Zeitgenossen als solche proklamiert. So viel also zum Aberglauben im Mittelalter: Eigentlich fehlt jetzt nur noch jemand, der kommt und behauptet, im Mittelalter hätte man Hexen verfolgt und verbrannt

Seminararbeit: Das Odeporicon als Spiegel einer neuen Zeit

Mittwoch, 17. Oktober 2007

Das Odeporicon als Spiegel einer neuen Zeit. Zur literarhistorischen Einbettung und zum Gebrauch der Spiegelmetapher in der frühneuzeitlichen Autobiographie Johannes Butzbachs, Freie Universität Berlin, Okt. 2007
[Abschlußarbeit zum Hauptseminar “Selbstzeugnisse der Frühen Neuzeit” der Älteren deutschen Literatur und Sprache, geleitet von Frau Dr. Britta-Juliane Kruse]

Videmus nunc per speculum in aenigmate,
tunc autem facie ad faciem.1
(Paulus)

1. Einleitung

Die vorliegende Arbeit bildet die schriftliche Ergänzung meines Referates „Mehrfachcodierung des ‚Odeporicon‘ – Spiegelmetapher und Spiegelliteratur“ [pdf], das ich im Sommersemester 2007 im Rahmen des mediävistischen Hauptseminars „Selbstzeugnisse der Frühen Neuzeit“ hielt. Sie beschäftigt sich mit der Frage nach dem Gebrauch der Spiegelmetapher in der Autobiographie Johannes Butzbachs von 1506 und versucht, diese in einen literarhistorischen Kontext einzuordnen.

Da der Spiegel in der Literatur des Mittelalters bald zur „zentrale[n] Metapher eines von Analogiestrukturen geprägten Weltbildes“2 avanciert, erscheint es sinnvoll, sich zunächst die Bedeutung des Spiegels und seines metaphorischen Gebrauchs im Mittelalter zu vergegenwärtigen. Die Bedeutung/Interpretation sprachlicher Zeichen fällt in den Bereich der linguistischen Semiotik. Da aber die Optik, wie Umberto Eco in seiner Abhandlung „Über Spiegel und andere Phänomene“ feststellt3, mehr über Spiegel zu wissen scheint, als die Semiotik über Zeichen, beginnt diese Arbeit zunächst kurz mit dem Spiegel im Eigentlichen, bevor sie sich im Anschluß seiner tropologischen und ontogenetischen Bedeutung widmet.

Anhand semiotischer Betrachtungen werde ich versuchen, das philosophische Gedankenkonstrukt, welches den Spiegel als „Schwellenphänomen“ umgibt, darzustellen. Mit Beispielen, wie Heinrich von Morungens „Narzißlied“ und dem Speculum-Begriff als Buchtitel im 13. – 15. Jahrhundert, verweise ich auf eine perspektivische Veränderung in der Selbstwahrnehmung des spätmittelalterlichen Menschen, die mit der (vor allem auch metaphorischen) Benutzung des Spiegels als Instrument der Reflexion einherzugehen scheint. Wie und warum für diese Veränderung auch die Butzbachsche Autobiographie ein Spiegel ist, versuche ich im letzten Teil dieser Arbeit zu verdeutlichen.

2. Der Spiegel im Eigentlichen

Im Gegensatz zum „Spiegel im Uneigentlichen“ meint „Spiegel im Eigentlichen“ das physische Ding an sich, den Spiegel als optisches Gerät, dessen mikroskopisch glatte Oberfläche Lichtstrahlung aller Farben so zurückbeugt, daß dabei ein Bild entsteht. Die Physik spricht hierbei von gerichteter Reflexion. Wäre die Oberfläche des Spiegels im Verhältnis zur Wellenlänge des Lichtes rauh (selbst wenn dies mit bloßem Auge nicht zu erkennen wäre), so würde sie Lichtstrahlen diffus, also in verschiedene Richtungen reflektieren, so daß kein Bild entstehen könnte. Das Abbild eines Objektes, das im Spiegel sichtbar wird, heißt Spiegelbild und ist virtueller Natur. Aufrecht und spiegelsymmetrisch bildet es das Objekt in getreuem Größenverhältnis und nahezu ohne chromatische Aberrationen, also farbecht, ab.

Da Licht, das in einem bestimmten Winkel auf eine dunkle Wasseroberfläche trifft, total reflektiert wird, dürften dem Menschen wohl Oberflächen natürlicher Gewässer oder von in dunklen Schalen und ähnlichen Gefäßen befindlichem Wasser als Spiegel gedient haben. Die rückseitige Verdunklung der Reflexionsfläche verhindert dabei, daß das Bild der gerichteten Reflexion von Störungen durch diffuse Reflexion überlagert wird.

Bereits aus der Jungsteinzeit sind Spiegel aus Obsidian, einem dunklen, glasartigen Vulkangestein, bekannt, bei denen eine Seite glatt poliert war. In der Bronzezeit entstanden erste Metallspiegel, deren Fertigung besonders die Etrusker meisterhaft beherrschten. Auch hier wurde eine Seite mit Hilfe von Wasser und feiner Asche poliert. Erste Glasspiegel sollen schon die Römer hergestellt haben, die diese Technik aber, wie der Geschichtsschreiber Plinius berichtet, wohl von den Phöniziern übernommen haben.4

Hochwertigere Glasspiegel gibt es seit der Wiederentdeckung des Herstellungsverfahrens im 12. Jahrhundert.5 In die noch glühende Glasblase wurden rückseitig Metalllegierungen eingebracht. Seit der Frühen Neuzeit nutzte man ein 3:1 Zinn-Quecksilbergemisch, sogenanntes Zinnamalgam, das zur Bezeichnung Quecksilberspiegel führte. Spiegel waren aber bereits im Mittelalter als Luxusgegenstände begehrt. Kunst und Literatur bedienten sich der allegorischen und symbolischen Natur des Spiegels, die Optik verwandte ihn für wissenschaftlich-philosophische Untersuchungen.

Mir ist geschehen als einem kindelîne,
das sîn schoenez bilde in einem glase gesach.
(Heinrich von Morungen)

3. Der Spiegel im Uneigentlichen
3.1 Vonder Physik zur Metapher

Der Spiegel, dieses optische Gerät, wird zu einer Art Urmetapher. Zentral im Mittelalter übt sie bis heute eine weitreichende Faszination auf Kunst und Geisteswissenschaften aus. Welch spezieller Natur die Relation von Spiegel und Metapher ist, möchte ich anhand der Ausführungen zweier theoretischer Texte herausstellen. In seiner Dissertation „Dichten im Uneigentlichen“ führt der Mediävist Christoph Leuchter in die Problematik der Metapherntheorie des Mittelalters ein und stellt anschaulich deren Zusammenhang mit den modernen Zeichentheorien zur Sprache her. Die Verbindung zwischen den sprachlichen Zeichen, ihrer Deutung und dem Spiegel erhellt der Semiotiker Umberto Eco in seinem Aufsatz „Über Spiegel und andere Phänomene“.

Für Aristoteles ist Metapher noch ein Überbegriff für sämtliche unter dem Terminus Tropus zusammengefaßte rhetorische Stilfiguren, also auch Metonymien und Synekdochen. Die Metapher ist die Übertragung eines Wortes in ein anderes gemäß der Analogie, die sich in der Ähnlichkeit beider Größen manifestiert. Der Abend verhält sich zum Tag, wie das Alter zum Leben, deshalb kann man metaphorisch auch vom Lebensabend sprechen. Durch die zugrunde liegende Ähnlichkeit der Begriffe, Abend und Alter, ist die Metapher nicht willkürlich. Dennoch wirkt sie fremdartig, da es auch zu einer Übertragung des Wortfeldes, einer sogenannten „Kategorieüberschreitung“ kommt. Leben und Abend sind zwei Begriffe, die semantisch eigentlich nicht zusammengehen. Sie können in diesem Zusammenhang nicht meinen, was sie bedeuten. Sie sind nur übertragen zu verstehen, deshalb sprechen Linguisten im Falle metaphorisch-bildlicher Sprache auch von einem Sprechen im Uneigentlichen. Durch ihre Fremdartigkeit fordert die Metapher zur Interpretation, zur Deutung heraus, gleichzeitig ist sie nur im Rahmen eines Weltbildes verständlich, da die in den Wortfeldern kodierten Analogien abhängig von einer sozio-kulturellen Übereinkunft sind.

In seiner „Doctrina christiana“ erkennt Augustinus den Zeichencharakter der Metapher, wenn er strikt zwischen den res, den Bedeutungsfeldern der Worte, und den signa oder verba, den Worten selbst, unterscheidet. Die Zeichen selbst seien mit allen Sinnesorganen des Menschen wahrnehmbar. Hugo von St. Victor spricht deshalb in der zweiten Hälfte des zwölften Jahrhunderts von einer Lesbarkeit der wahrnehmbaren Welt. Durch die Lektüre würde sich dem Menschen die Weisheit des unsichtbaren Gottes offenbaren.

Nihil vacuum neque sine signo apud Deum.6 Das Bedürfnis, die Welt als einen großen symbolischen Zusammenhang zu begreifen, in dem die Beschaffenheit der Dinge, durch Ähnlichkeit miteinander in Beziehung zu stehen, eine natürliche Qualität darstellt, erlebt im Europa des 14. Jahrhundert seine Blüte. Der Mensch des Mittelalters erkennt plötzlich, daß alle natürlichen Dinge eine tiefere Bedeutung und damit eine Verweisfunktion besitzen. Damit wird der Metapher eine doppelte Zeichenfunktion zuteil: Einem signum kann einerseits die wörtliche Bedeutung, andererseits die übertragene zugewiesen werden. Diese Ambiguität der Metapher läßt unter den Dialektikern den Ruf nach einer klaren und exakten also bildarmen Sprache laut werden. Die Rhetorik erkennt aber die Kreativität der Metapher, durch die eine neue Wirklichkeit und neue Erkenntnis generiert werden. Schon der Universalienstreit der Scholastiker hatte gezeigt, daß die Theoretiker des Mittelalters an der Ergründung der Sprache interessiert waren und durchaus unterschiedliche Positionen in Bezug auf ihre Natur bezogen.

Die Fähigkeit zur Semiose, dem Prozess, durch den laut Pierce ein Zeichen, sein Objekt und seine Interpretation in ein Wechselspiel miteinander treten, hält Umberto Eco für ein dem Menschen ureigenes Phänomen. Er schließt aber nicht aus, daß der Mensch gerade aufgrund einer uralten Spiegelerfahrung solch ein semiosisches Tier ist.7 Die Wahrnehmung des Menschen und seine Semiose stehen in enger Relation und beeinflussen einander wechselseitig, ebenso wie es die Sprache (als System von Zeichen) und das Denken tun. „Daher ist jede Sprache in Rücksicht geistiger Beziehung ein Wörterbuch erblasseter Metaphern.8

In seinen Untersuchungen über das sogenannte „Spiegelstadium“ des Menschen, eine Phase zwischen dem sechsten und achten Lebensmonat, in der der junge Mensch seinem Selbst zum ersten Mal im Spiegel begegnet, legt der französische Psychoanalytiker und Strukturalist Jacques Lacan aber nahe, daß Spiegelerfahrung und (Selbst-)Wahrnehmung des Menschen Hand in Hand gehen. Dadurch, daß sich der Mensch beim Blick in den Spiegel erstmals als ganzheitliches Subjekt in der Welt wahrnimmt, integriert er sein Selbst in das symbolische (oder semiosische) System. So beeinflußt die Wahrnehmung sein zukünftiges Denken; es kommt zur Reflexion. (Spannend ist an dieser Stelle auch das Polysem Reflexion, das sich einerseits auf die Beugung von Lichtstrahlen in einem Spiegel, andererseits auf das Nachsinnen des Menschen bezieht.) Die Spiegelerfahrung ist demnach ein Moment der Ontogenese des Subjektes, also der Entwicklung zum Individuum. Der Spiegel nimmt dabei die Rolle eines Mittlers zwischen zwei Wahrnehmungswelten ein oder, wie Eco es ausdrückt: „Der Spiegel ist ein Schwellenphänomen, das die Grenzen zwischen dem Imaginären und dem Symbolischen markiert.“9

Damit wird aber der Spiegel selbst zu einer Metapher für den Zeichencharakter der Sprache und die Symbolhaftigkeit der Welt im Allgemeinen, die für den spätmittelalterlichen Betrachter so offenbar und wahrhaftig gewesen zu sein scheint. Paulus spricht von einem Spiegel in einem dunklen Wort, durch den wir nun sehen. Dies macht die Faszination des Spiegels aus und ist vermutlich auch der Grund dafür, daß er zu „eine[r] der vieldeutigsten Chiffren des Mittelalters10“ wird. Ihm werden Attribute von superbia und vanitas bis sapientia und veritas zugeordnet. „Die Literatur“, so der eben zitierte Leuchter weiter, „nutzt die abbildende, Erkenntnis vermittelnde, aber auch täuschende Wirkung des speculum, ‚bereichert um die Zerbrechlichkeit des Glases.‘11

3.2 Die Entdeckung der Individualität

Inwieweit der Gebrauch des Spiegels als Metapher auch das Denken einer neuen Zeit ankündigt, spricht Gert Kaiser in seinem Aufsatz „Narzissmotiv und Spiegelraub“ an. Darin betrachtet er u.a. das sogenannte Narzißlied, das dem Minnesänger Heinrich von Morungen (fl. 1200) zugeschrieben12 wird. Der Held der Ovidschen „Metamorphosen“ taucht darin eigentlich gar nicht auf, vielmehr kommt der Name Narzißlied aufgrund einer Analogie der im Lied verwandten Bilder und Metaphern mit der Tragik des selbstverliebten Jünglings zustande.

In der ersten Strophe setzt sich das Sänger-Ich explizit mit einem Kind gleich, das sein Spiegelbild in einem Glas erblickt und selbiges beim Versuch, danach zu greifen, zerbricht, woraufhin sich seine Freude in Leid verkehrt. In Analogie dazu glaubte der Sänger, beim Anblick seiner geliebten Minnedame immer froh zu sein, eine Annahme, die sich nun jedoch als falsch herausstellt. Denn in der zweiten Strophe führt die personifizierte Minne „in troumes wîs“ die geliebte Dame an das Bett des schlafenden Sängers. Träumend betrachtet er sich die Schönheit der vor allen Frauen Ausgezeichneten, entdeckt aber in einer Verletzung ihres roten Mundes etwas, das die Perfektion zu trüben scheint. Daraufhin bekommt es der Sänger, wie Strophe drei berichtet, mit der Angst zu tun und erhebt erneut Klage. Die Not, die ihn beim Anblick seiner vrouwe bestürzt, wird wiederum zum Anlaß, eine Analogie im Spiegelmotiv zu suchen: Der Anblick der Dame ist für den Sänger, was für das Kind der Anblick seines Spiegelbildes im Brunnen ist, das es bis zum Tode lieben muß. Strophe vier bricht vom symbolischen Stil der vorangegangenen Strophen los und bringt als Schluß einen stereotypen Frauenpreis.

Sowohl Gert Kaiser als auch Christoph Leuchter kommen in ihren Betrachtungen des Morungschen Narzißliedes zu dem Schluß, daß der Sinn des Narzißmotives auch für den mittelalterlichen Menschen die Selbstbegegnung war. Im Falle Morungens verweist die Logik der Analogie darauf, daß das Bild der Dame eine Reflexion des Sängers selbst ist. Denn die Minnedame ist nicht real, sondern ein Geschöpf des Minnesängers, der mit seinem Sang das Idealbild seiner vrouwe überhaupt erst formt und sie dadurch in die Existenz bringt. Daß diese Logik dem Minnesänger nicht fremd war, beweist auch Walther (von der Vogelweide), wenn es bei ihm heißt: „Stirbe ab ich, sô ist si tôt.“ (73,16) „Im Bild der geliebten vrouwe begegnet der Dichter seinem Werk und diese Begegnung ist wie ein Schauen in den Spiegel“, schreibt Kaiser13.

Das Narzißlied deckt, verwoben in uneigentliche Sprache, eigentlich einen Widerspruch im Minnekonzept auf. Geliebt und angebetet wird etwas Irreales, Fiktives, Künstliches. Im Traum ist die Dame dem Sänger nah, doch ihre Perfektion beginnt zu zerbrechen, wie das Spiegelbild, nach dem das Kind griff. Das Erreichen der Dame würde den Tod des Sanges bedeuten. Deshalb muß am fiktiven Konzept der Dame, am Paradoxon des Minnegedankens festgehalten werden; die letzte Strophe stellt dies mit ihrem stereotypen Preis zu Schau. Christoph Leuchter sieht darin eine Bestätigung des poetischen Prinzips. „Morungens Gleichnis“, so schließt er, „fußt […] auf der typischen Unerfahrenheit eines Kindes in der Konfrontation mit dem eigenen Spiegelbild. Diese Eigenschaft hat es mit Narziß gemein, der nicht nur schön ist, sondern vor allem die Natur des speculum nicht kennt.“

In der symbolischen Darstellung des Narißliedes blitzt für Gert Kaiser aber auch die Idee der Selbsterfahrung durch das Erleben von Leid auf. Leid und die daraus resultierende Selbsterfahrung seien wichtige Augenblicke in der Geschichte der Entdeckung des Individuums. Das Narzißmotiv wirft für ihn also die Problematik des Individuums auf, die Einsichten in die eigene, individuelle Verletzlichkeit: „[…] Das sind offensichtlich keine Eigenschaften, die [zur Zeit Morungens] besessen werden“, schreibt er. Auch wenn die Chiffrierung des Liedes dem Stand der historischen Verhältnisse entspricht, so entspricht die logische Konsequenz daraus noch nicht dem Stand der gesellschaftlichen Verhältnisse. Der mittelalterliche Mensch mußte sich erst noch als Individuum entdecken, wenn man nach den Erkenntnissen Lacans argumentiert, heißt das, er mußte erst noch seine Spiegelerfahrung machen.

Interessant ist vor diesem Hintergrund eine bisher unveröffentlichte Arbeit von Gunhild Roth zur Spiegelliteratur. Spiegelliteratur ist keine literaturwissenschaftliche Textgattung, eher handelt es sich um eine heterogene Gruppe moral-didaktischer, geistlicher und weltlicher Texte, deren Funktion es ist, dem Leser einen Spiegel vorzuhalten. Ein Großteil dieser Texte trägt den Speculum-Begriff auch im Titel, z.B. Speculum humanae salvationis oder Spygel der Leyen. Dabei bezeichnet das Genitivattribut entweder den Adressaten oder das Thema des Textes. Die Spiegelmetapher wird hierbei im Sinne von Vorbild, Beispiel oder Muster gebraucht; die Gedanken an superbia und vanitas des Spiegels treten hingegen vollkommen zurück. Charakteristisch für die Texte sind die lehrhaften Inhalte (oft sogar in Gesprächsform), wobei klerikale und laikale Bildung integriert werden, und die abwechselnde Darstellung von Abbild und Idealbild. Enzyklopädien oder juristische Musterschriften können dabei ebenso zum Spiegel werden wie Heiligenbiographien oder Anweisungen junger Fürsten.

Augustinus von Hippo (354 – 430) verbindet, ähnlich wie später Alcuin von York und andere Theoretiker, das Erreichen von Seeligkeit mit dem Studium der Heiligen Schrift, die er immer wieder als Spiegel beschreibt, in dem sich der Mensch betrachten kann, um zu sehen wie er ist und wie er sein soll, um zu bereuen und sich zu bessern. Als erster verwendet er den Spiegel-Begriff auch als Titel einer seiner Schriften, genannt „Speculum quis ignorat„. Später bekräftigt er seine Idee mit „Speculum de Scriptura Sacra„, einer Kompilation ausgesuchter Passagen aus dem Alten und Neuen Testament. Davon ausgehend entwickelt sich Speculum im Mittelalter zu einem der häufigsten Buchtitel neben Liber oder Summa. Während vor dem 13. Jahrhundert nur vereinzelt Spiegeltitel auftauchen, nimmt deren Zahl im 14. und 15. Jahrhundert stetig zu. Im 16. Jahrhundert kommt es dann zu einer regelrechten Inflation, die die Spiegelliteratur bald unüberschaubar macht.

Der Heilige Augustinus war es also, der den Spiegeltitel in Verbindung mit dem Buch populär machte. Die Bibel, das Buch der Bücher, ist bei ihm ein Beispiel für glaubenskonformes, moralisch sittliches Leben. Diesem allgemeinen Anspruch an das Schrifttum scheint auch die Spiegelliteratur nachzueifern. Mystiker wie Hildegard von Bingen oder exzentrische Künstler wie Eustache Deschamps nutzen die Spiegelmetapher. Der Devotio Moderna, einer spätmittelalterlichen Frömmigkeitsbewegung, die sich auf Augustinus beruft, scheint die Schrift Quelle der Erkenntnis zu sein, was nahelegt, daß die Verbreitung des Buches in der Frühen Neuzeit nicht ausschließlich mit den technischen Neuerungen im Bereich der Papierherstellung und des Buchdrucks, sondern auch mit einem verstärkten (bürgerlichen) Interesse am Schrifttum zusammenhängt.

Als Buchtitel hat die Spiegelmetapher seit dem Mittelalter in allen mitteleuropäischen Sprachen ihre durchgehende Kontinuität bis heute hin bewahrt (an dieser Stelle sei das Nachrichtenmagazin „Der Spiegel“ erwähnt). Zur Kategorisierung der Spiegelliteratur gibt es aufgrund der Heterogenität und Fülle des Materials bisher keinen literaturwissenschaftlichen Konsens. Je nach dem, welcher Zeitraum und welche Regionen betrachtet oder welche Ansprüche zugrunde gelegt werden, fallen die Strukturierungsansätze anders aus. Auch ist bisher noch nicht genau geklärt, wie es zu einer solchen Inflation der Spiegelliteratur kommen konnte. Auffällig ist aber, daß sie mit dem Aufkommen und Ausleben humanistischer Ideen, einer Hinwendung zum Schrifttum und einer damit in Zusammenhang stehenden Individualisierungsbestrebung der Menschen einhergeht.

Omnia enim hic conscripta sunt,
speculum nostra sunt.14
(Augustinus)

4. Das „Odeporicon“, ein Spiegel?
4.1 Die Autobiographie im Mittelalter

Zeuge dieser Individualisierungsbestrebungen der Frühen Neuzeit ist das Aufkommen einer neuen Textgattung. Gemeint ist nicht die Spiegelliteratur (die ja bisher nicht als eigene Gattung betrachtet wird), sondern die Autobiographie. Texte mit biographischen und autobiographischen Inhalten gibt es eigentlich schon seit der Antike: Briefe, Reiseberichte, Chroniken und ähnliche Quellen enthalten sogenannte Selbstzeugnisse. Aber die explizite Beschreibung des eigenen Lebens unter selbstreflektorischen Gesichtspunkten zum Zwecke der Selbstdarstellung ist etwas, das sowohl der Antike als auch dem Mittelalter fremd war. Dies hängt nicht zuletzt auch an einer veränderten Selbstwahrnehmung der Menschen.

Die Vorstellung von der Individualität des Einzelnen war im Mittelalter nicht besonders ausgeprägt. Eher identifizierte man sich als zugehörig zu einer Gruppe, sei es durch den Stand, die Familie oder das Glaubensbekenntnis. Die Identifikation mit der Gruppe fand ihren Ausdruck vor allem auch in einer standesgemäßen Kleidung, davon berichtet eine Novelle des italienischen Schriftstellers und Staatsbeamten Giovanni Sercambi (1348 – 1424) mit dem Titel „De simplicitate di Ganfo pilicciaio“ (Von der Einfalt des Kürschners Ganfo)15. Geschildert wird darin der Besuch Ganfos in einem Kurbad und dessen Angst, sich mit den hunderten nackten Menschen im Bade zu verwechseln, sofern er sich unbekleidet zu ihnen gesellt. Ganfo beschließt daraufhin, sich mit einem Strohkreuz auf der Schulter zu kennzeichnen. Als aber das Strohkreuz im Wasser davon schwimmt und er es auf der Schulter eines fremden Florentiners entdeckt, glaubt er, der Florentiner zu sein, dem er erklärt: „Du bist ich und ich bin du.“ Der Florentiner, verwundert über Ganfos Aussage, schimpft ihn: „Hau ab, du Leiche!“ Der völlig verstörte Kürschner aber fährt eiligst nach hause und verkündet auf die Frage seiner Frau, warum er denn so schnell heimgekehrt ist: „Liebste Theodora, ich bin tot.“

Die humoristische Geschichte bezeugt aber nicht nur die Zusammengehörigkeit von Identität und Kleidung, sondern vor allem, daß die Frage der Identität unter Künstlern des italienischen Trecentos bereits so reflektiert wurde, daß es möglich war, sich darüber lustig zu machen. Schon bei Schriftstellern wie Dante Alighieri (1265 – 1321) und Francesco Petrarca (1304 – 1374), der als einer der Begründer des Humanismus gilt, finden sich autobiographische Einflüsse in den Schriften. Ebenso scheinen sich französische Literaten des 14. Jahrhunderts zunehmend zu emanzipieren. Guillaume de Machaut (1300 – 1377) kompiliert als einer der ersten sein komplettes Œuvre, sein Schüler Eustache Deschamps (1345 – 1404) erklärt seine Dichtung von der Musik unabhängig. Diese künstlerische Emanzipation ist auch Spiegel eines zunehmenden Selbstinteresses und Herausstellens der Leistungen des Einzelnen.

Autobiographische Schriften, die aber nicht wirklich Autobiographien genannt werden können, gab es in Einzelfällen aber schon zuvor, wofür Augustinus‘ „Confessiones“ oder Petrus Abaelardus‘ (1079 – 1142) „Historia calamitatum mearum“ ein Beispiel liefern. Dennoch war das Schreiben über sich selbst keine Selbstverständlichkeit und mußte sich, so es denn dazu kam, rechtfertigen, um nicht dem Vorwurf der selbstdarstellerischen Eitelkeit ausgesetzt zu sein. Eine solche Rechtfertigung findet sich noch 1506 im Vorwort der Autobiographie Johannes Butzbachs, mit dem Titel „Odeporicon“, auf die ich nun näher eingehen möchte.

4. 2 Das Odeporicon: Vorbild und Beispiel

Zugleich gibst du mich [durch die Niederschrift des „Odeporicon“] auch der Lächerlichkeit vor reifen und ernsthaften Menschen preis, die mich für kindisch oder für einen Prahler halten werden, der zu viel wagt und eitlem Ruhm nachjagt, wenn er trotz seiner Unfähigkeit die eigene Lebensgeschichte wie die eines epiphanes – eines berühmten Mannes – oder eines hagios – eines Heiligen – aufschreiben will […]16, schreibt Johannes Butzbach, seit 1500 Benediktiner-Mönch im Kloster Maria-Laach in der Eifel, seinem Halbbruder Philipp Trunk im Vorwort seiner Autobiographie. Das Buch besteht aus drei Teilen, die den Lebensweg Butzbachs als fahrender Schüler, im böhmischen Ausland und schließlich seinen Eintritt ins Kloster in lateinischer Sprache erzählen; dort endet die Geschichte, das Klosterleben selbst wird nicht mehr geschildert. Der frühneuzeitliche Text gilt als hervorragend und einzigartig, da er einer kontinuierlichen, chronologischen Erzählung des Lebensweges gewidmet ist und damit tatsächlich eine der frühesten Autobiographien darstellt. Auch sind die Darstellungen darin nicht nur in Bezug auf die Biographie Butzbachs interessant, sondern können auch zu historischen und sozialwissenschaftlichen Studien herangezogen werden, da Butzbach sich nicht nur auf die Anreihung von faktischen Begebenheiten beschränkt, sondern auch über damit einhergehende Empfindungen bei sich selbst und anderen spricht.

Er nennt seine Autobiographie „Odeporicon“, was ein Begriff ist, den er aus dem Griechischen übernimmt. Hodoiporein bedeutet Reisen, von hodos, was so viel heißt wie Weg, Straße oder Reise und poreuomai, ich reise. Die lateinische Entsprechung des Begriffs wäre itinerarium, die deutsche Reisebericht, weshalb in den Übersetzungen des „Odeporicon“ heute unter dem Titel der Zusatz „Wanderbüchlein“ steht. In der metaphorischen Anlage des Titels wird der Hang zur uneigentlichen Sprache bereits deutlich. Das Leben wird als ein Weg beschrieben, sogar durch die Bezeichnung Butzbachs als „Vielgereister“ mit der Odyssee verglichen, der Eintritt ins Kloster ist die Landung im sicheren Hafen, das Ende der Reise und der Suche nach dem richtigen Weg.

Die Erzählung mit dem Klostereintritt abzubrechen ist konsequent, wenn man bedenkt, daß die 1. der Regula Benedictini der stabilitas loci gilt. Die Seßhaftigkeit, so muß es jeder Benediktiner sehen, ist das Ideal der monastischen Lebensweise, somit kann eine Irrfahrt kaum der richtige Lebensweg sein; der Eintritt ins Kloster ist ein Ankommen und wird von Butzbach als entscheidende Lebenswende empfunden und dargestellt. Dennoch ist das „Odeporicon“ keine Schilderung im Sinne einer Confessio des Augustinus‘. Butzbach gesteht zwar die ein oder andere Jugendsünde, aber nicht als bereuende Beichte, nicht verwoben ins Gebet, sondern mit Humor und zum Zwecke der Unterhaltsamkeit der Lektüre. Hierin wird ein gewisser Stolz für die individuellen Eindrücke und Erlebnisse deutlich, die in ihrer einzigartigen Gesamtheit erst zum vorbildlichen Leben als Mönch geführt haben. Distanzloses Selbstbewußtsein spricht aus dem Wanderbüchlein.

Butzbachs Leben und Bildungsweg sind aber in der Tat auch eine eigentliche Reise: Als fahrender Schüler reist er quer durch Deutschland und kommt sogar bis Böhmen, wo er mehrere Jahre lebt und erst durch Flucht ins Heimatland zurückgelangt. Der doppeldeutige Titel verweist aber auch sehr gezielt auf die oben beschriebene metaphorische Bedeutung und scheint Teil eines Rechtfertigungsversuchs zu sein: Denn wie kommt ein einfacher Mönch, der weder Epiphanes, noch Hagios ist, dazu, sein Leben niederzuschreiben? Im Vorwort, ebenso wie der Rest des Buches adressiert an seinen Halbbruder Philipp, erklärt Butzbach seine Unternehmung. Auf Bitten Philipps selbst geschehe die Niederschrift, aus didaktischen Gründen, damit der Bruder die Sprache der Kirchenväter leichter lerne, auf Latein verfaßt und zum Troste des Bruders. „Nun will ich Dir einen Spiegel vor Augen halten, damit Dir Dein Unglück neben dem meinigen erträglicher wird17„, heißt es im Schlußsatz des Vorwortes und gegen Ende des Buches: „Du hast einen Spiegel all meiner Leiden und meiner Armut vor Dir, den ich für Dich gemacht habe; wenn du dich immer wieder vor diesen begibst, so kannst du auch in Deinem Leid Trost daraus schöpfen.18

Ähnlich wie die Spiegelliteratur der Frühen Neuzeit nutzt Butzbach die Spiegelmetapher in Anlehnung an Augustinus und beschreibt damit seine Autobiographie. Dem jungen Philipp soll sie einen Spiegel vor Augen halten, in dem dieser sowohl sich selbst erkennt (aufgrund eines ähnlichen Bildungsweges), wie er ist, als auch sieht, wie er sein soll. Butzbach, das wird im dritten Teil des Buches überdeutlich, zielt nämlich mit seiner Autobiographie vor allem auch darauf ab, den Halbbruder als Benediktiner-Mönch nach Maria-Laach ins Kloster zu holen; Philipp soll seinem Halbbruder in den Orden nachfolgen. Er beschreibt das Kloster und seine Bibliothek in den höchsten Tönen, vergleicht es gar mit einem Paradies auf Erden und nennt die Brüder eine Heilige Gemeinschaft. So weiß er auch über den Prior, Jakob von Vreden, der seit der Klosterreformation im Amt war, folgendes zu berichten: „Er ist sozusagen ein Spiegel der Mönchsdisziplin für alle, weil er Tag und Nacht als leuchtendes Vorbild in allen guten Taten erscheint.19

Immer wieder holt Butzbach dem jungen Leser durch Zitate oder direkte Beschreibungen Vorbilder vor Augen (diesem Zweck dient auch der Gebrauch der Spiegelmetapher), versucht zur Lektüre zu motivieren, belehrt und spricht vom Nutzen des Studiums. Dies tut er nicht nur, weil sich das Studium ihm selbst durch seinen Lebensweg als richtiger Weg offenbart hat, sondern auch in seiner Funktion als Novizenmeister des Klosters Laach, eine Stellung, die Butzbach seit 1503 innehatte. Das Amt hatte die Ausbildung der Novizen zur Aufgabe, also derjenigen, die mit dem Wunsch, das Gelübte abzulegen, zunächst auf Probe in das Kloster eintraten. Diese jungen Männer lehrte der Novizenmeister die Lateinische Sprache, die Schriften der Kirchenväter, die Regula Benedictini und die klösterliche Ordnung im Allgemeinen. Er unterstützte sie auch bei ihren theologischen Studien auf ihrem ganz persönlichen Bildungsweg.

Butzbachs Biographie ist damit, ähnlich wie ein Großteil der Specula seiner Zeit, vor allem eine moral-didaktische Schrift, versteckt dies aber (vermutlich aus didaktischen Gründen20) hinter einer belustigenden, mit persönlichen Anekdoten ausgeschmückten Schilderung seines individuellen Bildungsweges. Dadurch baut Butzbach eine persönliche Bindung zu seinem Adressaten auf, dessen individuelle Lebensumstände er kennt und an denen er mit seinen Motivationsversuchen auf einer Vertrauensbasis gezielt ansetzen kann. Dies macht den Text aber nicht nur für Philipp Trunk interessant, sondern auch für Butzbachs Schüler, die Novizen Laachs, die das „Odeporicon“ zu Übungszwecken in Teilen lasen und abschrieben.

Diesen Schülern offenbart sich im Text ein einfühlsamer und erfahrener Lehrer, der die Bildung hochhält und gewillt ist, sich um jeden Einzelnen individuell zu kümmern. Das Buch ist ein Novizenspiegel, der die jungen Männer und werdenden Mönche auf ihrem Bildungsweg begleiten soll. Es zeigt, daß der Lehrer Butzbach einst ein Schüler war, wie sie, daß er mit Problemen kämpfen und Ängste bewältigen mußte, wie sie, daß er es geschafft hat, auf den richtigen Weg zu kommen und daß demzufolge auch sie das schaffen können und sollen.

5. Zusammenfassung

Johannes Butzbachs autobiographische Schrift „Odeporicon“ faßt in sich verschiedene Charakteristika der Spiegelliteratur des 15. und 16. Jahrhunderts zusammen. Es ist didaktischer Natur, vereint in sich laikale und klerikale Bildung und verwendet sogar die Spiegelmetapher im Sinne von Beispiel, Vorbild, Muster, wenn auch nicht im Titel. Das „Odeporicon“ ist selbst ein Spiegel, es zeigt ein Abbild der Welt, wie sie war (was es für Historiker heute noch interessant macht) und wie sie sein sollte. In diesem Sinne wird es auch der Vorstellung des Heiligen Augustinus von der Schrift als Spiegel von Realität und Ideal gerecht. Die Butzbachsche Autobiographie ist damit individueller Lebensrückblick; das geschilderte Leben Beispiel und Vorbild zugleich, etwas dem ein jeder nacheifern kann, ohne dabei Unmögliches vollbringen zu müssen, weil ihn aus dem Spiegel ein gewöhnlicher Mensch anblickt.

Das „Odeporicon“ ist zugleich Spiegel eines neuen Zeitgeistes, in dem der Mensch sich als Individuum erkannt und erfahren hat und dieser Individualität mit Stolz und Selbstbewußtsein begegnet. Es scheint fast, als hätten die Ausbreitung des Schrifttums und die humanistisch-reformatorischen Bemühungen um Bildung zu einer neuen Spiegelerfahrung des Menschen geführt, einer neuen Begegnung mit dem Selbst. Eventuell, um auf Ecos Spiegel-Zeichen-Dilemma zurückzukommen, sind aber gerade diese auch eher Resultat einer Spiegelerfahrung.

Okt. 2007

6. Bibliographie

An dieser Stelle folgt eine Auflistung der in dieser Arbeit angeführten, zitierten und zu Recherchezwecken verwandten Literatur.

  • P. Dinzelbacher: Sachwörterbuch der Mediävistik, Stuttgart, Kröner, 1992; Stichworte: Metapher/Metaphorik S. 529f., Spiegel/Spiegelliteratur S. 769f.
  • J. Huizinga: Niedergang des Symbolismus, in: Herbst des Mittelalters, ders., Stuttgart, Kröner, 197511, Kapitel XV, S. 285ff.
  • Ch. Leuchter: Dichten im Uneigentlichen. Zur Metaphorik Heinrichs von Morungen, Frankfurt a.M. [u.a.], Lang, 2003
  • U. Eco: Über Spiegel und andere Phänomene, dtv, München, 19933
  • G. Kaiser: Narzissmotiv und Spiegelraub, in: Neidhart, Horst Brunner [Hrsg.], Darmstadt, wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1986
  • Gunhild Roth: „Speculum-/Spiegelliteratur. Zu Gattungsfrage, Textsorten und Einzelwerken. Versuch eines Überblicks“, Münster (noch unveröffentlicht)
  • Joahnnes Butzbach: Odeporicon. Wanderbüchlein, Aus dem Lateinischen übertragen und mit einem Nachwort von Andreas Beriger, Zürich, Manesse Verlag, 1993
  • Bradley, Sister Ritamary, C.H.M.: Backgrounds of the Title Speculum in Mediaeval Literature, Speculum 29 (1954), p. 100-115
  • http://de.wikipedia.org/wiki/Spiegel (Version 14.10.07)
  • http://leifi.physik.uni-muenchen.de/web_ph07_g8/geschichte/02spiegel/pm.htm (Version 14.10.07)

__________

  1. „Wir sehen jetzt durch einen Spiegel in einem dunklen Wort, dann aber von Angesicht zu Angesicht.“, 1 Kor. 13,12
  2. Dinzelbacher 1992, S. 769
  3. Eco 19933, S. 29
  4. http://leifi.physik.uni-muenchen.de/web_ph07_g8/geschichte/02spiegel/pm.htm
  5. Dinzelbacher 1992, S. 769
  6. „Nichts ist bei Gott leer oder zeichenlos.“, Irenaeus: Adversus haeresis libri, V, lib. IV cap. 213
  7. Eco 1993³, S. 27
  8. Jean Paul: Vorschule der Ästhetik § 50
  9. Eco 1993³, S. 27
  10. Leuchter 2003, S. 97
  11. ebd.
  12. Auf das Dilemma der Zuschreibung des Narzißliedes und dessen Überlieferung geht ausführlich Christoph Leucher im Kapitel 3.5 „Das ‚Narzißlied'“ seiner Dissertation „Dichten im Uneigentlichen“ 2003 ein.
  13. Kaiser 1986, S. 323
  14. „Alles, was nämlich hier aufgeschrieben steht, ist uns ein Spiegel“, Augustinus: Ennaratio in Psalmum XXX Sermo III (Pl, XXXVI, 248
  15. Giovanni Sercambi: Novelle. A cura di Giovanni Schiropi, vol. 1, Bari 1972 (Scrittori d’Italia, N.250)
  16. Butzbach/Beriger 1993, S. 6
  17. ebd., S. 9
  18. ebd., S. 278
  19. ebd., S. 268
  20. „Denn Erstens, das mit Heiterem geschmückt ist, gefällt uns mehr, […], weil es angenehmer ist, beim Studium Abwechslung zu haben“, schreibt Butzbach als Erklärung in seinem Vorwort, Butzbach/Beriger, 1993, S. 8

And gladly so…

Montag, 15. Oktober 2007

Es gibt Zitate, die können uralt und trotzdem hochaktuell sein. William Shakespeare in Julius Cesar:

Beware of the leader who bangs the drums of war in order to whip the citizenry into patriotic fervor, for patriotism is indeed a double-edged sword. It both emboldens the blood, just as it narrows the mind. And when the drums of war have reached a fever pitch and the blood boils with hate and the mind has closed, the leader will have no need in seizing the rights of the citizenry, [who] infused with fear and blinded by patriotism, will offer up all of their rights unto the leader and gladly so. How will I know? For this I have done. And I am Julius Caesar.

Zum selben Thema hatte übrigens auch Hermann Goering etwas zu sagen, am 18. April 1946 während der Nürnberger Prozesse in der Gefängniszelle zu seinem Gerichtspsychologen:

[…] Das Volk kann mit oder ohne Stimmrecht immer dazu gebracht werden, den Befehlen der Führer zu folgen. Das ist ganz einfach. Man braucht nichts zu tun, als dem Volk zu sagen, es würde angegriffen, und den Pazifisten ihren Mangel an Patriotismus vorzuwerfen und zu behaupten, sie brächten das Land in Gefahr. Diese Methode funktioniert in jedem Land.

Macht hat offenbar nie anders funktioniert als heute und das Volk folgt folgsam.

Gedichte nach der Fibonacci-Reihe

Samstag, 13. Oktober 2007


xkcd: Comic-Strip zur Fibonacci-Reihe (draufklicken!)

Unter den Finalisten der Blogging Scholarship 2007 habe ich das Blog der Neurowissenschaftlerin Shelley Batts entdeckt und die schreibt in ihrem neusten Artikel nicht nur über die Fibonacci-Reihe, sondern auch über Gedichte, die formal auf dieser Reihe basieren. Die Fibonacci-Reihe, oft auch in IQ-Tests abgefragt, ist der Natur, dass nach zwei vorgegebenen Zahlen, Null und Eins, jede weitere Zahl die Summe ihrer beiden Vorgänger ist, also: 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21… Ab der 13. Stelle entspricht, das wußte ich bisher noch nicht, der Quotient einer Fibonacci-Zahl mit ihrem Vorgänger dem Goldenen Schnitt, also dem Verhältnis A : B = A + B : A oder der Zahl Φ = 1,618033…, der auch in der Kunst eine bedeutende Rolle spielt. Ähnlich wie Pi (der gleichnamige Film von Darren Aronofsky ist empfehlenswert) tauchen auch Fibonacci-Spiralen in der Natur immer wieder gerne auf.

Weil ich Mathematik, sofern sie nicht abstrakt bleibt, immer für eine spannende Sache hielt, ihre Rolle in der Kunst (allen voran der Musik) nicht leugne und sowieso immer Spaß am Spiel mit Sprache hatte, möchte ich mich an dieser Stelle ebenfalls an einem ersten Fibonacci-Gedicht probieren. Vielleicht hat ja der ein oder andere Lust, es auch mal zu probieren.

Fibonacci

Geh
nach
draußen!
Sieh dich um!
Sieh die Welt dir an!
In allen Dingen, glaube mir,
findest wieder du der Zahlen Zeichen, so auch hier…

Übrigens, es gibt ja immer wieder Leute, die mir gegenüber behaupten, im Mittelalter hätte es keine Wissenschaft und Forschung gegeben: Leonardo Fibonacci lebte von ca. 1180 bis nach 1241, also im hohen Mittelalter in Pisa und ist der Verfasser des Liber abbaci, des Rechenbuchs.

Bundestrojaner Adé!

Donnerstag, 11. Oktober 2007


Andreas beim BVerfG in Karlsruhe (und im Anzug! *grins*)

Gestern gab es, wie viele deutsche Zeitungen und Blogs berichten, eine Anhörung beim Bundesverfassungsgericht in Karlsruhe zum Thema „Online-Durchsuchung“. Dabei wurde ein Gesetz der nordrheinwestfälischen Landesregierung diskutiert, das die Durchsuchung privater Festplatten (und aller anderen informationstechnischen Systeme, wie Handies, Navigationssysteme und intelligente Kühlschränke) erlaubt. Dieses Gesetz gilt als Muster für das von Herrn Innenminister Schäuble angestrebte gesamtdeutsche BKA-Ermächtigungsgesetz, das dem Bundeskriminalamt geheimdienstliche Befugnisse geben würde, die nicht einmal unser landeseigener Geheimdienst, der Verfassungsschutz genießt.

Die Richter vom BVerfG sind skeptisch, zum Glück. Denn der Zugriff auf die Festplatte stellt einen schwerwiegenden Eingriff in die Grund- und Freiheitsrechte der deutschen Bürger dar. Um zu verstehen, wie ein solcher Eingriff technisch funktionieren könnte und welche Bereiche er beträfe, haben sich die Richter zur Anhörung eine Reihe technisch versierter Gutachter eingeladen, u.a. den Andreas Bogk vom Chaos Computer Club Berlin, der erklärte, dass es technisch gar nicht möglich sei, ausschließlich geheimdienstlich relevante Inhalte auszugespähen, weil es dafür schlichtweg keine Filtermöglichkeiten gäbe.

Im Vorfeld hatte Andreas unter gemeinschaftlicher Beratschlagung einiger anderer CCC-Mitglieder ein schriftliches Gutachten verfaßt (s. Link unten), in dem er auf Fragen des Bundesverfassungsgerichtes einging. Die Anhörung selbst, so berichtet er, soll eine herzerfrischende Veranstaltung auf hohem intellektuellen Niveau gewesen sein. Viele Vertreter der Bundesregierung von Rang und Namen waren da, denn es ging nicht nur um das NRW-Gesetz, sondern vor allem auch darum, ein paar prinzipielle, grundlegende Dinge zu klären: nämlich, wie staatliche Ausspähung technisch funktionieren könnte und ob die staatliche Sicherheit es wert ist, ihr die Grund- und Freiheitsrechte der Bürger zu opfern.

In einem Blogartikel faßt Fefe, der auch CCC-Mitglied ist, mal einige Quellen (auch Aussagen Anwesender) zum gestrigen Tag zusammen, berichtet vom begrüßenswerten Umfaller der FAZ und verlinkt u.a. auf das lesenswerte Gutachten Pfitzmanns. Der Artikel wird vermutlich auch jetzt noch upgedated, sobald neues Material zur Verfügung steht, deshalb lohnt es sich unbedingt, dort reinzuschauen. Ich möchte an dieser Stelle noch einige Links anfügen, die noch nicht bei Fefe zu finden sind.

Berichte der Gutachter

Fernsehberichte

  • Tagesthemen: Die ARD berichtet von der Anhörung und interviewt auch den Andreas (Youtube)
  • Phoenix: berichtet von der Anhörung (Youtube)

Zeitungsberichte

Und wieder sage ich den Leuten, die sich mit dem Argument „Das bringt doch alles nichts“ davor drücken öffentlichkeitswirksam politisch Stellung zu beziehen, ihr habt Unrecht. Es war und ist immer so, dass es wenige, motivierte Leute sind, die Dinge bewegen und dadurch die Welt, wenn auch nur in kleinen Schritten, verändern. Ich bin stolz auf den Andreas und auf unsere politische Arbeit und froh, dass im Bundesverfassungsgericht kompetente Leute sitzen, die nicht so gänzlich realitätsfern sind, wie unsere Regierung. Der war nämlich, wie sich in Gesprächen nach der Anhörung herausstellte, noch gar nicht bewußt, dass sich durch das neue Gesetzt eventuell nicht nur Terroristen, sondern auch brave Bürger mit ihren kleinen, aber menschlichen Geheimnissen vor der totalen Überwachung fürchten.

Create your own remixes

Mittwoch, 10. Oktober 2007

Eigentlich steh ich ja nicht auf diese Web 2.0 (beta)-Klatschen mit obligatorisch fehlendem E in der Endung. Aber wenn der Zufall es will, dass auf solchen Seiten dann doch mal interessante Inhalte zu finden sind, dann möchte ich das ungern verschweigen. Die Rede ist von einem MediaDefendr-Tutorial, in dem es um das Remixen von Musiktiteln geht. Das Schöne daran ist, dass das Ganze anhand des Audioeditors „Audacity“ erklärt wird, den jeder frei im Netz herunterladen kann. So kann man sich auch als Laie, ohne größeren Aufwand einfach mal ausprobieren.

Während meines Radioprojektes an der Uni habe ich kurze Zeit mit Audacity gearbeitet, das an sich viele schöne Bearbeitungstools mitbringt. Aber damals war es mir zu anstrengend, mich da intensiver hineinzufriemeln und weil ich mit einer anderen Software schon mehr Erfahrungen hatte, stieg ich wieder darauf um. Das MediaDefendr-Tutorial bietet aber einen guten Überblick über die Funktionen von Audacity und erleichtert so den Einstieg in die Arbeit mit dem Programm. Natürlich wird man dadurch nicht gleich zum High-End-Remixer, aber wer sich einfach mal auf dem Gebiet der Audio-Arbeit ausprobieren möchte, der wird hiermit seine Freude haben. MediaDefendr bietet auf seiner Seite auch diverse Samples zum freien Download an.